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Pourquoi la neuro-esthétique risque de ne pas dire grand chose sur la musique ?

« Nous avons détaillé récemment, ce que nous pensions qu’il en était du paradigme des neurosciences au regard de la complexité. Nous avons souligné que se posait le problème bien inventorié par Morin, mais déjà noté par Kuhn, de la limite des paradigmes de la science standard, agissant à la fois comme systèmes formels de raisonnement dans lesquels des hypothèses productives peuvent se construire (et trouver ainsi une véritable efficience), et à la fois comme barrières à des modes de raisonnements nouveaux ou de pensée non standard qui sortiraient du cadre de ces paradigmes. Parmi les critiques qui nous semblent devoir être faites aux neurosciences, la critique de leur fondation dans le physicalisme et le réductionnisme afférent nous semble être la plus problématique. Concernant plus précisément les neurosciences et la musique, nous nous trouvons en fait devant une ambiguïté confondante. D’une part les neurosciences se fondent dans une approche physicaliste et particulièrement les neurosciences cognitives qui dérivent d’une psychologie à tendance physiciste, voire d’une psychophysique objectivante. Dans cette affaire l’expérience propre de l’individu, comme expérience vécue, est oubliée, voire niée ou récusée comme porteuse de sens … » cf. suite ci contre par Jean VION—DURY Actes du colloque de 2008 « Musique et complexité. Autour d’Edgar Morin et Jean-Claude Risset »

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